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Historique



Née de la fusion entre la branche des télécommunications nationales de l'ex- OPT et les télécommunications internationales du Mali (TIM), la société des Télécommunications du Mali a été créée en 1989 après sa séparation de la Poste des Télécommunications.

Société d'Etat dont le capital appartenait à 100% à l'Etat, la SOTELMA avait un devoir de présence sur toute l'étendue du territoire national, afin d'offrir les services de télécommunications à tous les citoyens du pays à des prix abordables.
Des objectifs spécifiques ont été fixés :

  • Accroître l'offre de services téléphoniques et faciliter l'accès aux services de télécommunications au plus grand nombre d'usagers et particulièrement en zone rurale,
  • Offrir des services variés et de bonne qualité à des prix concurrentiels basés sur les coûts réels,
  • Augmenter les investissements productifs nationaux et internationaux dans le secteur des télécommunications,
  • Construire un réseau national de télécommunications fiable et connecté aux autoroutes de l'information,
  • Promouvoir les télécommunications comme secteur économique essentiel à l'essor d'une économie compétitive, ouverte au monde et où le secteur des services représente une part importante du PIB,
  • Promouvoir la création de nouveaux emplois et le développement des nouvelles technologies.

La SOTELMA a toujours été à l'avant-garde de la lutte contre la pauvreté, une volonté toujours exprimée par les plus hautes autorités du pays.
Malgré cette obligation de service public, la SOTELMA, n'a jamais bénéficié d'aucun avantage fiscal et à été sujette à des contraintes liées aux procédures souvent longues de passation de marchés.
Cet état de fait a constitué un frein au développement de la société dans un environnement concurrentiel défavorable.

Conséquences :

  • Faible taux d'efficacité des appels, saturation de capacité sur le segment de marché du mobile qui est le plus porteur, offres commerciales limitées,
  • Contraintes spécifiques induites par le statut de société nationale en matière de gestion,
  • Existence opérationnelle d'un concurrent d'envergure (danger d'écrémage du marché).Cette situation a conduit le gouvernement du Mali à approuver la loi d'orientation de la privatisation de la SOTELMA le 15 décembre 2004.

Cette loi prévoyait l'ouverture du capital de la SOTELMA comme suit :

  • 51% à un partenaire stratégique d'envergure,
  • 20% à l'Etat,
  • 19% aux porteurs nationaux,
  • 10% aux travailleurs

La Privatisation

A la faveur d'un appel d'offre international, le groupe Maroc Télécom s'est vu attribuer en juillet 2009, les 51% du capital dédié à un partenaire stratégique pour un montant de 180 milliards de FCFA

Maroc Télécom est le leader des télécommunications au Maroc, en Mauritanie à travers MAURITEL, au Burkina Faso à travers ONATEL et au Gabon à travers GABON TELECOM.

Maroc Télécom hérite d'une entreprise qui revendique 747.707 abonnés, repartie comme suit :

  • 672.045 abonnés mobiles Moov Africa
  • 71.282 abonnés au téléphone fixe
  • 4.080 abonnés à l'Internet.

Le partenaire stratégique Maroc Télécom, qui a un savoir faire avéré dans le domaine des télécommunications, ambitionne d'investir 150 milliards de FCFA sur cinq ans.

La vision de Maroc Télécom, c'est de conserver et consolider la position de leader sur les segments de la téléphonie fixe et internet et de prendre des parts de marché plus importantes sur le segment de la téléphonie mobile.

L'installation et la mise en service d'équipements de pointe avec des offres de plus en variées, et une capacité de 6 millions d'abonné, participe de la volonté de faire de la nouvelle SOTELMA-SA, une référence dans le domaine des télécommunications au Mali et dans la sous région ouest africaine.​